En place depuis 2015 en Sologne des étangs, les mesures agro-environnementales et climatiques (MAEC) sont depuis 2016 élargies à l’ensemble de la Sologne. Le périmètre correspond aujourd’hui au site Natura 2000 de la ZSC « Sologne », sur les trois départements : Loir-et-Cher, Loiret et Cher. Il s’étend sur 346 183 ha, soit 96 communes (en totalité ou en partie).
À quoi servent ces aides et comment y souscrire ?
Préserver des milieux remarquables
Le déclin de l’élevage conduit à l’abandon des pâturages et des prairies de fauche, qui, lorsqu’ils sont gérés de façon extensive comportent une biodiversité extraordinaire. Maintenir des élevages viables et respectueux de l’environnement est l’un des challenges à relever en Sologne. Les MAEC y contribuent via des mesures :
— Systèmes qui encouragent le maintien de bonnes pratiques à l’échelle des exploitations,
— Parcellaires qui indemnisent l’entretien de prairies d’intérêt européen.
Ces deux types de mesures peuvent être couplés entre elles sous certaines conditions.
Mieux connaître ses prairies
Environ 200 ha de prairies d’intérêt européen déclarées à la PAC ont été répertoriés par le Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien (CBNBP), aujourd’hui 94% de ces prairies ont été contractualisées mais toutes ne sont pas encore cartographiées ! Propriétaires et/ou agriculteurs, si vous désirez expertiser une de vos parcelle en prairies dont le cortège floristique vous semble intéressant, n’hésitez pas à sollicitez la Chambre d’Agriculture du Loir-et-Cher qui vous orientera vers des mesures adéquates auxquelles souscrire.
Retard de fauche et faible pression de pâturage
Ces modes de gestion sont privilégiés dans le cadre des mesures parcellaires car ils maintiennent la biodiversité des prairies répertoriées. Ils donnent droit à une aide de plus de 305 € / ha/an pour les prairies de fauche et autour de 100 €/ha/an pour les prairies pâturées.
Pour la mesure système Herbagère, qui laisse une plus grande liberté, la composition floristique des prairies doit rester stable durant la période d’engagement. Un diagnostic des prairies doit être fait par l’agriculteur pour connaître l’éligibilité de ses parcelles. Celui-ci sert de référence : les plantes identifiées doivent pouvoir être retrouvées à l’issue des 5 ans. Une autre mesure système est proposée et concerne les exploitations en polyculture élevage avec moins de 80% d’herbe dans la SAU. Plusieurs critères sont à respecter, notamment l’autonomie alimentaire (part de maïs et achats de concentrés) et la gestion des produits phytosanitaires (avec le calcul de l’IFT).
Pour plus d’information, vous pouvez aller sur le site internet de la chambre d'agriculture du Loir-et-Cher :
https://centre-valdeloire.chambres-agriculture.fr/chambre-dagriculture-…
Vous pouvez également contacter Laura Moutfi, conseillère à la chambre d’agriculture du Loir-et-Cher et coordinatrice du projet agro-environnemental sur la Sologne :
coralie.merillon@loir-et-cher.chambagri.fr — 02.54.55.20.36.
…ou bien Murielle Delahaye, conseillère à la Chambre d’agriculture du Loiret :
murielle.delahaye@loiret.chambagri.fr – 02.38.67.01.06