Qu’est-ce qu’une espèce d’intérêt communautaire ?
Les espèces d’intérêt communautaire sont mentionnées à l’annexe II de la directive « Habitats ». Elles ont été sélectionnées selon les critères suivants :
— en danger de disparition dans leurs aires de répartition naturelle ;
— vulnérable, c'est-à-dire dont le passage dans la catégorie des espèces en danger est jugé probable ;
— rare ;
— endémique.
Liste des espèces d’intérêt communautaire
32 espèces d’intérêt communautaire ont été identifiées dans le DOCOB. 2 sont des espèces végétales, 30 des espèces animales.
20 de ces espèces sont liées à un moment ou à un autre de leur cycle vital à des zones humides. C’est une preuve supplémentaire de l’importance de ces milieux en Sologne.
Cliquez sur le nom de l'espèce pour visualiser sa description.
Les espèces végétales
Caldésie à feuilles de parnassie
Flûteau nageant
Les espèces animales
Les mammifères
Barbastelle
Castor d’Europe
Grand murin
Grand rhinolophe
Loutre d’Europe
Murin de Bechstein
Murin à oreilles échancrées
Petit rhinolophe
Les reptiles
Cistude d’Europe
Les amphibiens
Triton crêté
Les poissons
Bouvière
Chabot
Lamproie de planer
Les crustacés
Écrevisse à pieds blancs
Les insectes
Agrion de mercure
Barbot
Cuivré des marais
Damier de la succise
Écaille chinée
Gomphe serpentin
Cordulie à corps fin
Gomphe de Graslin
Grand capricorne
Laineuse du prunellier
Leucorrhine à gros thorax
Lucane cerf-volant
Rosalie des Alpes
Taupin violacé
Les mollusques
Moule de rivière
Vertigo angustior
Etat des lieux de quelques espèces
d'intérêt européen
La caldésie à feuille de parnassie n’est plus connue que dans un seul étang. Son état est donc très préoccupant.
Parmi les insectes, les populations de cordulies à corps fin, d’agrion de mercure ou du cuivré des marais paraissent très fragmentées.
La Cistude d’Europe est encore présente en Sologne, mais sa situation est toutefois fragilisée du fait des ses mœurs, du faible nombre d’individus et de la méconnaissance de ses habitats.
D’autres espèces comme la lamproie de planer, l’écrevisse à pieds blancs, se cantonnent sur les têtes de bassin versant (les parties les plus en amont des rivières). Leur survie locale pourrait être remise en cause par des travaux hydrauliques inadaptés, voire même par le boisement qui banalise l’occupation des sols.