Une région naturelle de plus de 500 000 ha
La Sologne est une région naturelle d’environ 500 000 ha. Elle s’inscrit dans un méandre de la Loire entre Gien et Blois, aux confins de l’Orléanais, du Berry et de la Touraine.
Ce territoire s’étend partiellement sur trois départements : le Loiret (45), le Loir-et-Cher (41) et le Cher (18).
Un territoire au paysage homogène
La Sologne possède une grande unité paysagère. Elle est principalement due à son climat, son relief plat, l’homogénéité de ses sols, l’omniprésence de la forêt et des étangs.
Les précipitations annuelles sont de l’ordre de 600 à 650 mm d’eau.
Le sol solognot est composé de sables et d’argiles issus de l’érosion des roches du Massif central. Pauvre, ce sol est peu propice à l’agriculture, contrairement aux régions voisines.
Une forêt importante
La forêt constitue l’élément dominant de la Sologne. Elle s’est considérablement étendue au cours du siècle dernier, en raison de la déprise agricole.
Aujourd'hui, elle recouvre plus de 50% de la surface totale.
La forêt solognote est privée à plus de 90%. Mais de grands massifs forestiers sont gérés par l’office national des forêts : forêt domaniale de Russy, de Chambord, de Boulogne, de Lamotte-Beuvron et de Vierzon-Vouzeron.
Quatre visages différents
Malgré l’apparente homogénéité du paysage de la Sologne, on distingue quatre ensembles naturels :
— la Sologne du Loiret, au nord, marquée par l’influence de la Loire ;
— la Sologne « maraîchère », au Sud-Ouest, qui abrite encore une agriculture active et possède quelques grands étangs en milieux forestiers ;
— la Sologne sèche ou Sologne du Cher, à l'Est, qui se caractérise par une plus grande proportion de landes sèches ;
— la Sologne des étangs, au centre, qui recèle plus de la moitié des étangs de la région (plus de 3000). Les sols plus argileux et plus imperméables y sont un peu moins acides que dans le reste de la région.